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Par drone po par satellite Piloter l’azote en pomme de terre grâce à l’imagerie

Des essais grandeur nature valident les conseils du modèle Arvalis, qui devrait être intégré à Farmstar.

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Contrairement à la méthode Jubil ou au N-Tester, le pilotage de la fertilisation par drone ou satellite nécessite moins de manipulations terrain, selon Arvalis. L’institut et ses partenaires ont donc testé la pertinence d’un modèle de pilotage mobilisant ces technologies - avec des indicateurs biophysiques tels que la surface, la chlorophylle et la couverture du sol -, en microparcelles, puis en conditions réelles.

« À l’échelle des cinquante-deux microparcelles mises en place, le modèle est validé à 70 % », indique Francesca Dejan, d’Arvalis. En conditions réelles, un dispositif de vingt-quatre parcelles a été instauré en 2019 et 2020 pour vérifier, a posteriori, la pertinence du conseil donné par l’outil.

Gain de rendement de 1,7 t/ha

« L’objectif était de faire un test grandeur nature et de voir la logistique que cela implique, notamment avec Airbus pour la récupération et le traitement des images », indique Amaury Paget, d’Arvalis. Sur les neuf parcelles de 2019, cinq avaient un conseil pertinent, pour une, il était surestimé et pour trois, non analysable. En 2020 et sur les quinze parcelles, huit présentaient un conseil pertinent, une surestimé et cinq non analysable. En moyenne sur les deux années, le gain de rendement grâce au pilotage est de 1,7 t/ha, « ce qui est significatif », note Arvalis.

Dans l’avenir, l’institut souhaite intégrer plus d’années climatiques et améliorer le modèle en prenant en compte l’hétérogénéité spatiale des parcelles. Il sera également question de se passer de la bande surfertilisée, pour « augmenter la facilité de mise en œuvre de l’outil ». Sans nom pour le moment, celui-ci sera intégré à Farmstar en partenariat avec Airbus. Il est prévu une phase de précommercialisation pour un nombre limité de parcelles, pendant deux ans. C. Salmon

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